Quoi qu’il en soit, pour s’y retrouver, chaque symbole est accompagné d’une mention de danger (décrivant plus précisément le risque auquel renvoie le dessin) et de conseils de prudence en vue de protéger les utilisateurs en les aidant à mettre en place un usage adapté des produits.
Le cas échéant, ceux-ci ont aussi été légèrement modifiés pour rester au plus proche des dangers décrits par les nouveaux symboles. Une bonne raison de ne pas se dispenser de la lecture complète des étiquettes. D’autant que, malgré les changements récents, certains risques (dangers physiques liés aux gaz inflammables, risques pour la santé des bébés nourris au lait maternel, nocivité pour les organismes aquatiques, etc.) ne sont associés à aucun pictogramme. Il vaut mieux, donc, apprendre à bien connaître les produits afin de s’en prémunir.
Conseils de sécurité
Reste pour les dirigeants du bâtiment à s’approprier ce nouveau système, et surtout à apprendre à leurs équipes à lire les nouvelles étiquettes, afin de limiter au maximum les risques. » Pour cela, je recommande d’afficher nos dépliants explicatifs sur les postes de travail, d’organiser des quarts d’heure sécurité pour rappeler les règles qui s’imposent et de ne pas hésiter à s’appuyer sur le médecin du travail, qui peut relayer l’information « , énumère Dominique Payen.
Autre nécessité, celle d’imprimer des étiquettes avec les symboles désormais en vigueur et de les coller sur les mélanges – de peinture, entre autres – réalisés par les artisans directement en atelier. Il est possible de télécharger ces étiquettes sur le site de l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité et dans l’espace e-prévention du site Préventionbtp de l’OPPBTP (après création de profil). Cette démarche vise à renforcer la maîtrise des risques sur les chantiers.
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Source : INRS
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