Innovations 3D S’ils doivent, tous, être ouverts, les nouveaux outils de chantier s’appuient sur différentes nouvelles technologies. Drones, réalité virtuelle, objets connectés… Parmi eux, les outils 3D connaissent, notamment, un essor. Ils permettent de matérialiser le chantier en volume pour un rendu plus qualitatif et le cas échéant une meilleure préparation de l’intervention, tout en […]

Innovations 3D

S’ils doivent, tous, être ouverts, les nouveaux outils de chantier s’appuient sur différentes nouvelles technologies. Drones, réalité virtuelle, objets connectés… Parmi eux, les outils 3D connaissent, notamment, un essor. Ils permettent de matérialiser le chantier en volume pour un rendu plus qualitatif et le cas échéant une meilleure préparation de l’intervention, tout en limitant le risque d’erreur. Une façon aussi pour les artisans de gagner du temps. Les imprimantes 3D sont de plus en plus utilisées dans le bâtiment pour la construction de certaines parties du bâti.

Windec 3D

Autant d’outils notamment imaginés par des nouvelles venues dans le secteur, les start-up (voir encadré ci-dessous). Les acteurs traditionnels s’y penchent également. C’est le cas de Layher avec Windec 3D, une application de génération d’échafaudages en 3D afin de donner un maximum d’impact aux présentations. Lancée en mars 2017 dans sa version 5.0, l’application est gratuite pour les personnes déjà clientes dans sa version de base ou proposée à 500 euros par utilisateur et par an pour l’utilisation des fonctionnalités avancées.

De son côté, Abvent a lancé en juillet 2017 Twinmotion 2018, un outil de visualisation en temps réel basé sur la 3D et la réalité virtuelle, qui ­permet d’animer un projet dans un environnement dynamique (tarifs fondés sur une licence perpétuelle).

Comment les start-up bouleversent l’univers des chantiers de construction

Un nouveau type d’intervenant fait son apparition pour proposer aux acteurs du bâtiment des outils de chantier innovants. Le marché est, en effet, marqué par l’entrée de start-up qui inventent, outre des places de marché pour mettre en relation artisans et clients – leur premier grand champ d’action dans le secteur – de nouvelles manières de construire.

C’est du moins ce qu’observe Thomas Le Diouron, dirigeant fondateur d’Impulse Partners, un accélérateur de jeunes pousses spécialisé notamment dans le secteur de la construction (environ 150 sur ce créneau). « La transformation digitale donne aux start-up la possibilité de proposer des innovations », explique le spécialiste.

Les start-up travaillent par exemple sur des outils 3D, à l’instar de Levels3D, avec son outil de modélisation 3D, ou XtreeE, spécialisée dans l’impression 3D. Autres types de solutions proposées : des robots ponceurs ou peintres (Les Companions), des panneaux bois béton qui changent les modes de construction (Syscobat), ou encore du courtage en assurance en cas de problème sur les chantiers (Madecennale.com).

Suivi numérique de chantier

Une autre catégorie d’outils vise à optimiser chaque étape de la vie du chantier, de la conception au suivi en passant par la réalisation. Par exemple, Ermeo, lancé en 2016, digitalise la documentation technique, génère des rapports personnalisés et permet d’y accéder, y compris sur le terrain, grâce à une application mobile dédiée (49 euros par mois et par utilisateur).

De son côté, Solitech de 90Tech est un outil de planification et suivi des interventions dédié aux entreprises ayant des employés mobiles (à partir de 19 euros par intervenant terrain et par mois). DMIC édite des solutions d’optimisation pour la gestion des engins et matériels mobiles : visualisation en temps réel, planification, pilotage d’activité, etc. Onaya permet de réaliser des rapports de chantier – incluant des informations sur les heures, les matériels, les matériaux…- à partir d’un smartphone ou d’une tablette. Des solutions plus ou moins nouvelles qui visent à aider les artisans à optimiser leur efficacité sur le terrain.

Smartsnag

C’est le cas aussi de Smartsnag de Finalcad. Basée sur une technologie de reconnaissance d’image, cette application mobile permet d’identifier des objets automatiquement (par catégorie : électricité, plomberie, menuiserie, etc.) et de suggérer des actions correctives. L’application est intégrée dans Finalcad ou téléchargeable gratuitement sur l’App Store, en version expérimentale. Autre exemple avec Amiante360 de Sogelink. Cette application mobile permet de réaliser des rapports de repérages en y ­intégrant notamment des photographies prises sur chantier pour contrôler la présence éventuelle d’amiante.

Par ailleurs, les avantages de la RFID sont également mis à contribution sur les chantiers. C’est le cas par exemple avec Concremote de Doka. L’idée ? Des puces RFID coulées dans du béton permettent de recueillir des informations sur son évolution, analysées en temps réel dans une plateforme en ligne – et directement communicables via un portail web, mail ou SMS – afin d’optimiser le déroulement des travaux.

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