Comment tirer profit des sites web d’intermédiation ?

Témoignage : « Un tiers de notre activité provient d’une plateforme »

Igor Badalovski a un avis tranché sur les plateformes. Peu amène envers certains sites qui obligent les artisans à souscrire un abonnement sans disposer, en retour, de l’assurance de remplir leur carnet de commandes, ce gérant d’une société de rénovation a pourtant fait le choix de s’y convertir. « Début 2016, nous avons rejoint le réseau d’artisans d’AlloMarcel.com après avoir étudié un grand nombre de plateformes« , explique-t-il.

Un choix de raison qui s’appuie sur la qualité du service. « L’important, pour nous, était que les choses soient claires dès le départ. On m’informe lorsque je suis mis en concurrence avec d’autres artisans et je fais le choix de répondre ou non à la demande de devis qui m’est faite. » L’autre point positif, d’après lui, est le travail de requalification réalisé par le prescripteur qui affine chaque projet de rénovation avec le client. « Un gain de temps« , ajoute-t-il.

Un an après avoir réalisé un premier chantier par ce biais, l’artisan est satisfait : « Le bilan est très positif. Nous réalisons près d’un tiers de notre chiffre d’affaires avec eux« , précise-t-il. Cela représente aujourd’hui une vingtaine de chantiers, compris entre 12 000 et 20 000 euros.

Néanmoins, il ne compte pas faire de la plateforme son unique source d’affaires. « Nous nous appuyons sur le carnet d’adresses de l’entreprise, créée en 1991. Nous préservons notre clientèle et misons toujours sur le bouche-à-oreille« , conclut-il.